Le Space Flight Laboratory (SFL) de l’université de Toronto a commencé à construire le nouveau micro-satellite (15 kg) NorSat-3, successeur des satellites NorSat-1 et 2.
NorSat-3 emportera un radar expérimental destiné à améliorer sa capacité à détecter les navires, principalement dévolue à son récepteur Automatic Identification System (AIS). Mais l’AIS seul ne permet pas de dresser une carte complète du trafic maritime. Certains messages peuvent être perdus ou délibérément falsifiés. L’utilisation d’un radar en complément du récepteur AIS permettra de vérifier l’authenticité et l’exactitude des messages reçus, et de prendre en compte les navires dont les messages AIS se seraient perdus.
Ce satellite est entièrement financé sur des fonds norvégiens et opéré par le Centre spatial norvégien. L'armée norvégienne pilote le développement du radar embarqué, mais le satellite lui-même est un satellite civil. NorSat-3 intégrera, comme ses deux prédécesseurs, la plate-forme d’observation terrestre norvégienne baptisée NEMO (Next-generation Earth Monitoring and Observation)