L’IAU île-de-France vient de définir un nouveau référentiel géographique numérique : les îlots morphologiques urbains (IMU 2012). Une cinquantaine d’indicateurs renseigne chacune de ces entités. Sa création repose sur trois principes fondateurs : la transversalité, l’exhaustivité et la reproductibilité.
Par le traitement des principales bases de données urbaines existantes sur l’occupation du sol, la volumétrie du bâti et les données socio-démo afférentes (IAU îdF, IGN, DGFiP, INSEE…), les IMU ouvrent la voie à de multiples représentations et analyses statistiques permettant d’étudier l’évolution des blocs urbains et de modéliser la métropole en lien avec l’intégralité du territoire régional.
Appréhender finement les densités, l’hétérogénéité, la rugosité, la « minéralité » des îlots, est incontournable pour l’aménagement et la planification d’une région qui se veut durable. Ce nouvel outil d’analyse du tissu urbain francilien, de l’échelle du quartier jusqu’à celles des parcelles bâties, tente d’y contribuer.
Deux exploitations déjà réalisées sur la base de cette nouvelle couche des IMU :